Quelques semaines ont passées pendant lesquelles la mécanique s'est un peu faite oubliée. De retour pour jouer un mauvais tour, je remarque que toutes les pièces de l'atelier sont partiellement oxydées selon la même orientation (à la manière de la mousse sur les arbres en fonction du soleil).

En fait, c'est à cause de l'acide chlorhydrique que j'ai laissé trainé comme un c** à l'air libre sur l'établi ! Quand on désoxyde des pièces dans un bain d'acide, la composition change et laisse place à du chlorure de fer 3.

Et vous l'aurez compris, le chlorure de fer est extrêmement corrosif !

Pour protéger les pièces, j'ai donc choisi un procédé de plaquage au nickel par électrolyse, le nickelage.

Sur cette image, à droite dans la bouteille c'est l'électrolyte de nickel pollué par du fer. En effet j'ai acheté des bandes d'acier au nickel à la place de nickel pur...

Au centre de l'image, un cuivrage au sulfate de cuivre (en bleu) comme solution de contournement. Cependant le cuivrage ne tient pas.

On en revient donc au nickelage. Cette fois-ci, j'essaye de faire mon propre électrolyte. Vinaigre + Sel et nickel en anode et en cathode. On attend une demie journée jusqu'à ce que la solution soit vert menthe.

Et ça marche plutôt bien !

Ci-dessous, la semelle d'un étau usinée au centre de formation.

L'étau avant le nickelage :

L'étau après le nickelage:

Globalement la technique fonctionne mais je ne suis pas satisfait du résultat. Dans les angles, le plaquage est décapé. Il ne tient pas très bien.

Je dois trouver une autre solution et surtout passer quelques jours à meuler tout ça pour enlever la couche de nickel.